Les végétariens seraient-ils en meilleure santé ?

Les végétariens seraient-ils en meilleure santé ?

Les professionnels de la santé ont révélé que les adeptes de régimes végétariens seraient en meilleure santé que ceux qui consomment de la viande. En effet, ils auraient 34 % de probabilités en moins de développer des maladies cardiaques. Ils seraient également moins susceptibles de subir un infarctus, comparé aux inconditionnels de viandes en tous genres.

La différence entre végétarien et végétalien

Il n’est pas rare pour les non-initiés à l’alimentation sans viande de confondre végétalien et végétarien. Leurs noms apportent une première indication quant à la particularité des deux régimes. Les végétariens se nourrissent essentiellement de végétaux et ne se privent pas de consommer des sous-produits d’origine animale. Ainsi, un végétarien inclut les œufs, le miel, ou encore le lait à son alimentation. Le végétalien, pour sa part, se doit d’observer une alimentation plus stricte. En effet, le végétalien ne consomme que des produits d’origine végétale, et exclut tout ce qui peut provenir de la branche animale.

Les bienfaits du végétarisme

Être végétarien présente des avantages pour la santé. Ce constat a été observé suite à une étude réalisée par l’université d’Oxford. La recherche a nécessité la participation de 45.000 personnes dont le tiers était des inconditionnels du régime végétarien. Cette étude a duré plus de 11 ans et a permis de constater que les personnes qui se nourrissaient de végétaux étaient en meilleure santé que ceux ayant inclus de la viande à leur alimentation. Les végétariens auraient notamment moins de cholestérol dans le sang et bénéficieraient également d’une pression sanguine moins importante. Des avantages qui s’expliquent par une alimentation pauvre en graisse et qui aurait pour résultat de leur donner entre 6 et 10 ans de plus à vivre que les adeptes de la viande.

Cette étude a mis en exergue que le végétarisme était un régime qui s’adaptait aux adultes comme aux enfants, et qu’il ne présentait aucun risque majeur de développer des carences nutritionnelles. Ce mode d’alimentation permettrait également de réduire les risques liés à l’obésité.